Hurry up!

Je déteste la période actuelle. Trop de travaux, de stress, de prises de têtes inutiles avec les gens.

Pourtant, cette semaine, ce sera le printemps.

Niveau ennuis, je préfère nettement la deuxième session en été, alors que l'enjeu est beaucoup plus grand. Curieux, mais c'est comme ça. Au moins je suis à la maison, entourée des gens qui m'aiment et je n'ai rien d'autre à penser que ma réussite.

Avant d'entrer dans le supérieur, j'adorais la période actuelle. On sentait qu'on commençait tout doucement à arriver vers la fin de l'année, les pauses de midi étaient passées au lac ou bien à Auchan sur les bancs à l'extérieur, ou encore dans le parc... Durant les pauses de libre, c'était en ville sur la place d'Armes, à la piscine olympique  ou à l'Interview, où les baies vitrées étaient ouvertes, que nous nous prélassions.

C'était le temps où nous roulions en voiture toutes vitres ouvertes et musique à fond, ou dans le bus à chahuter jusqu'à en pleurer de rire.
C'est aussi l'époque des barbecues clandestins en plein champ durant la nuit. Des soirées au Sparky's où on pouvait demander un verre d'eau et des glaçons, et qu'on le recevait gratuitement. Ou les muffins étaient excellent en revenant d'une après-midi à la piscine en plein air. Des kebabs gratuits au snack Ankara. Des photos stupides avec la statue de la grande duchesse.

Notre préférence, c'était de pousser les profs à nous donner cours dehors, dans la cour. Quelques uns acceptaient.

Si ce n'était avec mes amis que je passais le temps, c'était à la maison, dans le jardin. J'assistais mon père dans ses travaux de jardinage ou l'accompagnait dans les magasins de bricolage et l'aidait à choisir. Quand il passait trop de temps à analyser des trucs nuls dans un rayon, tel que les sacs de ciment,  j'allais  déambuler dans les allées de l'animalerie et observer les poissons de toutes les couleurs qui slalomaient entre les algues.

Certains matins, lorsque le soleil venait caresser ma joue et me réveillais, je me levais et allais prendre mon petit déjeuner sur la terasse. Je posais mon bol de céréale sur une souche d'arbre abattu par nos soins quelques années plus tôt. Et je regardais papillons et abeilles butiner. Mon chat venait me saluer, puis retournait dormir à l'ombre de la lavande.

J'ai eu une adolescence heureuse.

Comments

[PP]

Tu me fous le cafard... :-s

[Sylvie]

Ca m'est arrivé quelques fois!

Mais je m'étais fait copine avec le petit boîteux aussi... Je crois même que j'ai une photo avec lui sur Facebook!

En parlant d'eux, je sais pas si tu te souviens de quand leur truc a brûlé... Paraît que c'était un truc de mafia toussa toussa ^^

[uen]

il y avait des kebabs gratuits au snack ankara???! J'vais aller en réclamer moi aussi! :p